Prairies permanentes Une pousse de l’herbe en avance
Le ministère de l’Agriculture estime qu’au 20 avril 2019, la production cumulée des prairies permanentes est excédentaire de 53 % par rapport à la pousse de référence (1982-2009) à la même période. Cet excédent touche toutes les régions, mais la situation est plus contrastée en Occitanie.
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, l’indicateur de rendement des prairies permanentes Isop s’établit à 153. « Cette pousse atteint ainsi plus de 29 % de la pousse annuelle de référence contre 20 % à la même date en moyenne sur cette période. »
Le nord de la France se détache
« Les régions septentrionales, notamment Grand Est et Hauts-de-France sont les mieux loties, avec respectivement un indicateur à 179 et à 169. Près de 43 % de la pousse annuelle de référence est déjà atteinte dans les Pays de la Loire contre 30 % à la même période de référence. »
Selon le ministère, 88 % des régions fourragères sont concernés par cette situation excédentaire. « Ce début de campagne est particulièrement favorable dans 47 % des régions fourragères du territoire pour lesquelles l’indicateur Isop est supérieur à 150. » C’est le cas de tout le Grand Est.
Contrastes en Occitanie
En revanche, en Occitanie, globalement excédentaire avec un indice Isop supérieur à 110, « certaines régions fourragères des Pyrénées-Orientales, de l’Hérault et du Gard sont déficitaires tandis que d’autres sont normales ou excédentaires ». Les régions d’altitude du Puy-de-Dôme sont également déficitaires.
Cette situation s’explique par « des températures, plus douces que la normale, favorables à l’avancement de la pousse. Si des températures élevées se maintenaient, la production du mois prochain pourrait en pâtir vu le faible niveau du cumul des précipitations. »
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